De l’étranger, nous voyons la France avec une lucidité que beaucoup, à l’intérieur, ont perdu. Notre pays va mal.

L’école s’effondre, la justice est engorgée et politisée, les hôpitaux sont saturés, l’insécurité règne partout, un tiers des français ne peut finir le mois que grâce aux aides sociales, les « narcos » sont chez eux partout ou presque, etc.

Pour nous, Français de l’étranger, nous voyons dans nos pays d’accueil les prolongements de ce déclin :  la qualité de l’enseignement français à l’étranger se dégrade faute de moyens, l’assurance santé des expatriés, la CFE, est menacée de faillite, les services consulaires voient leurs effectifs et leur budget se réduire d’année en année, se déshumaniser et allonger leurs délais, les visas, confiés à une entreprise privée, sont attribués ou refusés sans raison apparente, etc.